Le citoyen, hobbes
Chapitre I.
Les facultés humaines peuvent être divisés en 4 catégories : la force physique, l'expérience, la raison et la passion.
La société civile a pour origine la crainte mutuelle
Les penseurs qui se sont penchés sur la question de la République affirment que les hommes sont nées prêt à vivre en société et qu'il leur faut seulement quelques lois pour vivre ensemble en paix. Or cet axiome est faux donc "L'homme n'est pas né apte à la société". Les hommes ne s'associent pas par nature mais par accident (car si c'était par nature les hommes s'aimeraient tous entre eux). Les hommes s'associent donc pour obtenir l'honneur et des bénéfices. Toute rencontre volontaire se forme soit à cause d'un besoin naturel, soit pour y gagner du prestige. Toute société se contracte soit pour un avantage, soit pour la gloire (c’est-à-dire pour l'amour de soi et non pas de ces compagnons) mais aucune société nombreuse ne se forme par gloire car la gloire ne peut être chez personne si elle chez tous le monde; elle se forme par la comparaison et les hommes sont amenés, par leur nature à dominer plutôt qu'à s'associer. Conclusion: L'origine des sociétés les plus étendues et les plus durables viennent de la crainte mutuelle et non de la bienveillance mutuelle des hommes. Personne ne vit hors de la société et tout le monde désire avoir des relations avec d'autres mais l'idée que l'homme ne nait pas apte à la société n'est pas stupide pour autant. En effet, une solitude perpétuelle est pénible à l'homme par nature, les hommes se rencontrent donc sous la contrainte de la nature. Mais les sociétés civiles ne sont pas de simples rencontres car ce sont plutôt des alliances (des pactes sont donc nécessaires). Les enfants et les ignorants ne connaissent pas la force de ces pactes et ceux qui ne connaissent pas les souffrances de vivre hors de la société ignorent leur utilité et ne peuvent donc pas entrer en société. Tous les hommes sont donc nés inaptes à la