Le coeur humain
Bernard Valette à écrit un jour: «Ce que le lecteur semble attendre avant tout du roman, c’est que celui-ci lui propose une représentation homogène de la réalité à partir d’un ensemble de description, de dialogues, de monologues, réunis autour d’un ou plusieurs personnages qui vivent des "aventures"(récit, narration) en un temps donné (temporalité, durée, chronologie).» En effet on peut remarquer que le genre romanesque se définit par sa destination à la lecture individuelle, à la différence du conte ou de l'épopée qui relèvent à l'origine de la transmission orale. L'objectif fondamental du roman est alors la curiosité du lecteur pour les personnages et pour les péripéties. Lorsqu'un auteur écrit un roman, il accorde beaucoup d'importance à la création de ses personnages, leurs divers traits de caractères et de personnalités sont des plus importants pour permettre au lecteur de se sentir plus ou moins proche du personnage voir quelque fois de se reconnaître. Le personnage du roman est il un moyen efficace pour retransmettre le réalité de la vie et pour permettre de mieux comprendre l'Homme en lui même? Nous montrerons dans une première partie que le personnage de roman ne donne pas accès à la connaissance du coeur humain en général, il n’est que la vision d’un homme à un temps et à un moment donné. Puis, nous verrons qu'au contraire, les personnages romanesques facilitent au lecteur la connaissance et la compréhension de la réalité des sentiments et des émotions éprouvés par l’Homme.
Commençons tout d’abord par expliquer certains cas de personnages de roman qui bloquent cet accès au cœur humain.
Le roman est un genre qui comprend des sous-genres. Parmi ces sous genres du roman, nous allons nous intéresser au roman policier. Sherlock Holmes, Miss Marple, le docteur Watson ; nous avons tous déjà entendu parler de ces détectives. Qu’ils soient professionnels ou amateurs, ces personnages de roman empechent l’accès au cœur humain. Dans