Le contrat de travail
Un soir pourtant, lors d’une réception dans une maison de milan, je fis la connaissance d’un homme qui paraissait la quarantaine et qui resplendissait littéralement à cause de la beauté linéaire, pure, absolue de son vêtement.
Je ne savais qui c’était, je le rencontrait pour la première fois et pendant la présentation, comme cela arrive toujours, il m avait été impossible d’en comprendre le nom. Mais à un certain moment de la soirée je me trouvais près de lui et nous commençâmes à bavarder […]. Avec une familiarité peut- être exagérée – si seulement Dieu m’avait préservé ! – je lui fis compliment de pour son élégance ; et j’osai même lui demander qui était son tailleur.
L’homme eut un curieux petit sourire, comme s’il s’était attendu à cette question… »
Après que son sourire soit disparu, il répondit à ma question :
-Figurez- vous cher monsieur que ce tailleur ne m’appartient pas, enfin, auparavant il appartenait à David McGreenwitch.
Je regardai l’homme avec un air ébahi et lui répondit :
-Vous voulez dire, le David McGreenwitch, l’homme le plus riche au monde ?!!
L’homme me regarda avec un air faussement triste et dit :
-Oui, mais était riche.
-Ah bon, pourquoi vous dites ça ? Quelqu’un l’a détrôné ?
L’homme fit semblant de réfléchir puis me répondit :
-Non, il est mort, assassiné, par un homme qui lui ressemblait et comme il nous ressemble.
Je le regardai effaré par la nouvelle, mais je finis quand même par prendre la parole :
-Mais c’est horrible, et vous, vous osez porter ce costume, vous n’avez pas peur qu’il vous arrive quelque chose ?
L’homme eut un rire muet et me regarda avec étonnement puis répondit :
-Que voulez vous qu’il m’arrive, ce n’est qu’un costume…
Il était vraie que ce n’était qu’un costume, pas de quoi paniquer pour un malheureux costume,