Le coursier de valenciennes
Intro :
Clelia Anfray jeune auteure du roman le coursier de valenciennes paru en 2012. Très inspirée par le réalisme de Zola dont le but est de vouloir rendre compte de la réalité. Elle décrit en prose le trajet de Simon dans Valenciennes. Nous démontrons les éléments traditionnels du réalisme et les éléments originaux de cet incipit narratif.
1ere partie :
Le réalisme traditionnel a pour but unique de reproduire la nature en l’amenant à son maximum de puissance et d’intensité. Le champ lexical de la météorologie rend le texte très réaliste. La description du ciel et de la bruine nous fons ressentir l’atmosphère humide des villes du Nord. Les mots « humide », « poisseux » et « crachotait », nous pousse à prendre nos peps, à remonter le col de notre paletot comme Simon. Nous nous identifions au personnage et nous avons le sentiment de participer nous même à l‘action. Toutes ces informations sur la météo nous fons croire qu’elle est un reflet de l’état d’âme de Simon. Les auteurs naturalistes sont proches des peintres impressionnistes, qui sortent de leurs ateliers pour saisir en plein air la nature dans ce qu’elle a de changeant. Le narrateur à travers la description des teintes des trottoirs et des pavés cherche à rendre la rue esthétique. Comme un peintre le narrateur embellit le réel et le transforme en une véritable œuvre d’art. Ces indications de couleurs sont rattachées à la passion première de Simon qui était la peinture. Sur la palette imaginaire de Simon nous voyons apparaître les « pores rougis d’une brique » et « les teintes plus ou moins chargées » des pavés. La focalisation interne nous plonge dans le cœur du personnage, nous dévoile ses pensées et ses motivations. Nous savons que Simon doit remettre un paquet en mains propre «c’est « une question de fierté ». On apprend aussi qu’il n’est que de passage dans cette ville, il « ne ferait pas de vieux os ici ». Qu’il a entrepris un long voyage en train «