Le devenir juif de l'intellectuel québecois
* Figure juive dans la littérature québécoise :
-fin XIXe. (Québec => « Canada français ») : le Canada français se replie sur lui-même. Littérature du terroir, courants régionalistes (inspirés de la tradition : agriculture, mœurs rurales…)
-Elite cléricale : destin similaire à celui des juifs dans le monde. Peuple canadien : isolé dans le monde anglophone => cherche à préserver ses valeurs (contre l’envahissement de la modernité américaine, associé au protestantisme…).
Mission du Canada = protéger la langue française, le catholicisme, etc. => préserver son identité dans un monde anglophone hostile !
Juifs déchus => à l’image des canadiens français.
Le canadien français remplace le juif – Conditions : être français, catholique, parler français.
(Judaïsme du Canada français)
* Première ouverture : milieu XXe
-Roman : Aaron (Yves Thériault, 1954) fait figure d’exception dans la littérature canadienne française !
=> imagine 2 générations de juifs en conflit : grand-père orthodoxe (=juif « pur », passionné)/petit-fils se retournant contre la tradition (=juif contestataire, libertaire)
-Autour des années 60 : « révolution tranquille » => nombreuses réformes (industrie, éducation laïque, etc) => Québec entre dans la modernité
* Naissance de la littérature québécoise env. 1965.
-Jacques Poulin, Michel Tremblay = classiques de la littérature québécoise
-Claude Jasmin : 1er roman terroriste au Québec : Ethel & le terroriste (Ethel=prénom juif !) => Ethel est perçue par le FLQ (= front libéral québécois) comme une menace – présentée comme sympa & victime.
- L’avalée des avalées de Réjean Ducharme => «dénonce ce monde pourri des adultes. Personnages : Bérénice (influence juive de son père) & son frère (influence catho. de sa mère) => représente la problématique d’identité du québécois (français ? européen ? américain ?) laissent voir une alliance