Le discours rapporté
Introduction
Tout récit - romans, autobiographies, nouvelles - dépend d’un acte d’énonciation produit par un locuteur. Ce locuteur est toujours le narrateur de l’histoire racontée. Toutefois, on constatera que ces récits, notamment depuis le XVIIe siècle, sont rarement dépourvus d’interventions d’autres actes de paroles, soit par des dialogues, des monologues… Dans ce cas, le narrateur dit « locuteur primaire » relate un acte d’énonciation d’un autre locuteur dit « locuteur secondaire ».
Le discours rapporté met en place un minimum de deux situations d’énonciations différentes, imbriquées l’une dans l’autre.
Les différents types de discours rapporté
Le discours narrativisé
Le narrateur relate les paroles comme un événement du récit sans réelle importance. Le texte nous indique qu’il y a eu acte de parole par un locuteur secondaire, mais le contenu n’est pas descriptible ni transposable. Exemple : Elle annonça à ses parents son départ pour le Brésil. → On ne connaît pas le contenu de son annonce - par quelles paroles et de quelle manière.
Le discours direct
Le discours direct permet de relayer l’information en toute neutralité. C’est apparemment la forme la plus littérale de la reproduction de la parole d’autrui. Toutefois le rapporteur peut influencer le discours, notamment avec des éléments tels que les verbes de paroles. Exemple : « J’ai appelé Max hier. », (préten)dit / reconnut / cria Elsa.
Le discours indirect
Le discours indirect perd se construit donc comme une subordonnée, complément d’un verbe principal signifiant « dire » ou « penser ». Il est généralement bien intégré au discours dans lequel il s’insère et n’est pas marqué par une rupture énonciative. Exemple : Robespierre a dit que Danton était un traître.
Le discours indirect libre
Le discours (ou style) indirect libre est essentiellement un procédé littéraire qui se rencontre peu dans la langue parlée. Il