Le droit du plus fort

2872 mots 12 pages
Le droit du plus fort
En comparant l’étylmologie du mot droit en latin, on distingue « directus » et «jussum » ; le premier renvoie à qui est droit, et s’inscrit donc dans un rapport géométrique tandis que le second réfère à ce qui commande, prescrit. L’expression « droit du plus fort », avant de s’engager dans une analyse plus approfondie, indique à la fois un simple rapport de forces, selon les règles mathématiques où la puissance physique détermine celui qui l’emporte et, à la fois, une expression manifestant que le plus fort détient un pouvoir de faire ou/et d’instaurer le droit (c’est-à-dire d’instituer un ensemble de règles s’imposant aux autres, soit aux plus faibles). Mais, est-ce à dire que le fort a ce pouvoir en vertu de sa force ? On ne peut s’empêcher alors de penser à la fable du loup et de l’agneau « la raison du plus fort est toujours la meilleure » (et une lecture de la fable nous apprend vite que le loup est bien bête et ses prétendues raisons inconsistantes) ou est-ce parce que la force va de pair avec le droit, et dans ce cas-là, il s’agit d’en découvrir le pourquoi et le comment En effet, n’y aurait-il pas un procédé ou un artifice instaurant un rapport nécessaire entre la force et le droit ? Un constat de la vie politique internationale nous montre que bien des régimes, arrivés par la simple force militaire, sont désormais établis en droit et respectés par leur peuple comme tel. Il s’agit dès lors de se demander pourquoi mais également comment l’antinomie initiale s’avère être, réellement, discutable. Un questionnement théorique et pratique incite à penser que l’expression « droit du plus fort » est inconsistante bien que, comme nous y invite Hobbes, il y ait tout lieu de démontrer ensuite la nécessité pour l’homme de valider cette expression. Enfin, il convient de souligner les fondements de la supériorité et de la domination du plus fort sur les faibles.
Incohérence à parler d’un droit du plus fort en droit et en fait
« Qu’est-ce qu’un

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