Le droit à rire de tout
La liberté d’expression est inscrite dans la constitution rappelle le journaliste P.Siankowski dans un article intitulé « peut-on rire de tout ? » pour le site du ministère des affaires étrangères (document 1) : la loi française est donc respectueuse des humoristes. (ndlr remarquez qu’on présente plus précisément les documents quand on les utilise pour la première fois, on en précise alors le numéro). L’humour est un moyen d’expression mais c’est aussi un élan vital. Dès la cour de récréation on rit, parfois sans le vouloir vraiment de celui qui chute affirme l’humoriste « pestiféré » Dieudonné dans peut-on tout dire ? (document 3). L’humour, l’ironie peuvent véhiculer toutes sortes d’idées, souligne Gaccio ancien leader des guignols de l’info dans le même ouvrage (document 2). Les deux humoristes, qui ne partagent pas les mêmes conceptions générales, s’accordent à penser que l’humour puise depuis toujours ses sources dans les difficultés, dans le fait de se moquer de ce qui nous entoure –politique, société, religion etc) et qu’à ce titre il peut parfois faire mal.
Même, si les humoristes célèbres ont parfois flirté avec les limites de la provocation, leur volonté de rire et de faire « rire-ensemble » a été respectée par la loi (1). La liberté d’expression, parfois contestée ou soumise à débat, n’est nulle part mieux protégée que sur une scène de théâtre ou tout est permis dit Gaccio et le rire peut aussi servir à exposer en pleine lumière des idées dangereuses qui mûriraient à l’ombre du secret sans l’humour… Dieudonné, quant à