Le désir (philo)
A) Le désir est l'expression d'un manque. Nous désirons des objets que nous ne possédons pas effectivement sinon nous ne les désirerions plus. Pour Platon, la réflexion sur le désir implique la nuance entre le sujet qui désire et l'objet qui est désiré. Il faut alors tenir compte du fait que l'objet désiré, le sujet en est privé car selon lui : « le désir est l'expression d'un manque » Le désir se révèle par l'expérience d'un manque, nous manquons de quelque chose que nous espérons trouver en dehors de nous. Le sujet qui désire est en proie à une contradiction, il « voit dans l'objet quelque chose qui appartient à sa propre essence et qui pourtant lui fait défaut » Hegel va vouloir supprimer cette contradiction en s'emparant de l'objet. Par la satisfaction de ce désir « le sujet donne à sa subjectivité une objectivité » (Hegel). « ce qu'on a pas, ce qu'on est pas, ce dont on manque, voilà originellement les objets du désir et de l'amour » Hegel. Le désir relève de l'être, l'être que je désire être ( ex : envier quelqu'un). Le désir est lié à la représentation de l'absence, en lien avec la représentation de l'imaginaire (se représenter l'objet en son absence).
B) Quand l'objet est obtenu le désir s'apaise, la paix intérieure semble pouvoir advenir. Ce qui semble nous amener à penser que le désir signal bien un manque Problème : Le désir semble en apparence sans fin. La satisfaction d'un désir aboutit à une forme de paix intérieure mais pour combien de temps ? N'observe-t-on pas que l'objet du désir est bien souvent comme « addictif » ? Pour celui qui le désir il est comme une drogue, il doit toujours y revenir pour parvenir à un semblant de paix et de satisfaction jusqu'au jour où la possession de l'objet ne suffit plus... Le désir peut donc également être considéré comme une souffrance qui ne s'achève que provisoirement après