"Le fils du pauvre" de "mouloud feraoun".
Étudiant à l'École normale d'Alger, il enseigne durant plusieurs années avant d'être nommé inspecteur des centres sociaux. Feraoun commence à écrire en 1934 son premier roman, Le fils du pauvre. L'ouvrage, salué par la critique obtient le Grand prix de la ville d'Alger. L'écrivain est abattu le 15 mars 1962 à Alger1, à quatre jours seulement du cessez-le-feu, lors de l'assassinat de Château Royal.
Le fils du pauvre de Mouloud Feraoun
Dans cet ouvrage, tel un livre ouvert, Mouloud projette sa propre vie sur Fouroulou Menrad et nous parle de sa famille au complet, où chacun a sa place. Les aïeux sont respectés, les petits sont éduqués, les forts sont craints et les faibles protégés. Il y a quelques jalousies et moqueries comme dans toutes les communautés d'ailleurs mais Fouroulou demeure le petit préféré de tous.
Les habitants de ce bled Kabyle vivent à la limite de la misère. Ils se battent de tout le coeur pour que la joie ne quitte leur foyer. Le père est le pilier, et il se tue à la tâche pour nourrir les siens et pour préserver l'équilibre précaire des finances. A vrai dire, tout est potentiellement bon pour le troc et peut donc contribuer à remplir les estomacs.
La mère, les tantes et les soeurs travaillent dur aussi aux champs, au tissage et à la poterie. Elles adoucissent les jours par leurs rires, leurs caresses et leurs chansons et la perte de ses tantes fut un moment douloureux pour le jeune Fouroulou.
Il se découvre un appétit certain pour l'école, sa fierté est de contenter son père car malgré lui, il culpabilise de le laisser seul pour les travaux pénibles. En fait, il excelle dans les études sans en avoir le choix. La fin du livre nous apparaît comme un