1) Le programme du Front Populaire se résumait au slogan : le pain, la paix , et la liberté . L’explosion de joie et les grèves avec occupation d’usine qui suive la victoire du Front Populaire débauche sur les accords de Matignon qui réalise partiellement, dans le domaine sociale , le programme de janvier 1936, exemple : Semaine des 40 heures, les congés payés , reconnaissance du droit syndicale dans les entreprises. D’autres mesures viendront après les accords de Matignon ou l’Etat, intervenant dans la vie économique (office du blé) fera du FP un New Deal à la française. On peut donc dire que les mesures prises sont fidèles au programme commun du gouvernement.

2) Non, Léon Blum s’engage à agir à « l’intérieure du régime sociale actuelle » (ligne 4). Il n’est pas question de révolution (faute d’un rapport de force, ligne 1).
Son programme est donc réformiste et vise a redistribuer les fruits de la croissance dans un contexte de crise au profit « de la plus grande masse des travailleurs et des producteurs (ligne 16) . Il justifie son attitude au nom d’une vision réaliste de ce qu’est le FP, a savoir une alliance électorale pour barrer la route au fascisme et non pas une alliance révolutionnaire.
Cette contradiction exprimé ligne 5 et 6 doit être comprise a la lumière de l’expérience qui se vit en Espagne en 1936.

3) Oui, on peut le penser : Vêtu de chemise rouge (couleur du communisme) sur un plateau ensanglanté, les dirigeants du FP, agressif, partent à l’assaut des établissements bancaires et des groupes de pressions industrielles. Des patrons inquiets observent la scène de leurs lunettes donnant l’impression que la politique du FP menace l’ordre établit, le capitalisme et la propriété privé des moyens de productions, tel de nouveau bolcheviques. On peut donc conclure que Juvénal est un journal hostile au FP et favorable aux patrons.

4) Les documents 4/5 /6 témoignent que les mesures prises ne sont pas seulement économique.
Pour la première fois