Le front populaire
Les élections du printemps 36 ont constitués une expérience politique fore car pousse la gauche socialiste au pourvoir. Dans ce climat de grande turbulence depuis 1930, cette élection constitue une sorte d’horizon d’attente important on espère que ça va changer la société. cela explique aussi que la FP a été aussi un moment d’euphorie dans le monde ouvrier (agricole et industrie) et aussi dans le monde des employés. On voit donc la charge émotive de ces élections et de leur résultat.
Bien des bilans ont été tentés : on a un discours ambitieux et relative réalisation par rapport aux attentes. Le FP ne constitue pas une histoire de la gauche, il faut réintroduire ce moment dans l’histoire du pays tout entier. Cela va façonner certains esprits, certaines avancés. Cela fait aussi parti de l’expérience de l’opposition. Le FP a vraiment cristalliser des positions tant à droite qu’à gauche.
A) Un succès électoral pour la gauche
On a déjà eu la gauche républicaine,… mais là c’est une gauche profondément réformiste, qui veut modifier la société et pas seulement les institutions. Il va y avoir 3 temps : le temps de l’élection, le temps de la formation du gouvernement et en juin des manifestations.
1) Les élections d’avril/mai 36
Nous sommes dans le sillage de 1934 donc peur du fasciste et cela va permettre ce rassemblement populaire et autoriser une sorte de coalition principalement à 3, les radicaux, les socialistes et les communistes. Il faut une coalition pour passer mais sur quelles bases ?
Pour ne fâcher personne, il n’y aura pas de programme commun, il y a un programme de gouv auquel les communistes n’adhèrent pas mais le soutienne mais surtout cette coalition se fait à la base, on ne crée pas une réunion de parti, on encourage les électeurs à voter pour la coalition. L’objectif de cette coalition c’est d’organiser une mécanique électorale, par un système de désistement pour que le candidat le mieux placé l’emporte