Le gateau de baudelaire.
Charles Baudelaire compose Le gâteau en 1863 dans son recueil « petits poèmes en proses ». Voulant retranscrire la dure réalité de son époque, il écrit des poèmes dotés d’une morale.
Dans un premier temps, on étudiera Baudelaire dans sa bulle paradisiaque.
Puis, il sera question de commenter la lutte acharnée de deux créatures sorties de nulle part et de trouver le caractère didactique de la chute.
L’incipit de ce poème (en prose) propose l’idéal de vie dans lequel Baudelaire aime se complaire.
Le poète nous explique et décrit des faits dans le passé grâce à l’utilisation majeur du temps imparfait « […] j’en étais venu […] ( l 18) , « Je tirais de ma poche […] » ( l 21)
Tout dans le 1er paragraphe évoque le rêve ou bien un paradis. Baudelaire par la comparaison « comme le reflet du manteau d’un géant aérien volant à travers le ciel » (l 11, 12, 13) compare l’ombre d’un nuage à quelque chose d’extraordinaire.
Aussi, il décrit son âme qui « semblait aussi vaste et aussi pure qu’une coupole du ciel dont [il était ] enveloppé» (l 7) . Il utilise également le champ lexical de l’idéal et alors certains hyperboles. « pure » ( l 7) , « parfaitement silencieux » ( l 14), « parfaite paix » ( l 16) , « dans ma parfaite béatitude » ( l 17)
On peut remarquer que certains mots comme « m’apparaissaient »( l 5) ( vision ) , « béatitude » (l 17) , « ascension » ( l 21) font référence à la religion catholique et donc on peut s’assurer que l’auteur songeait à un paradis chrétien.
A deux reprises le verbe « passer » est employé pour mentionner les rares désagréments des « clochettes de bestiaux » ( l 9) et de « l’ombre d’un nuage » ( l 12).
Le 1er paragraphe est dénué de ponctuations fortes comme le point d’interrogation ou d’exclamation . Le rythme de celui-ci est « normal » et les virgules sont utilisées avec modération pour ne pas saccader les phrases. Ainsi , à l’image de son récit, Baudelaire est plongé dans une plénitude.