Le journalisme
Introduction:
Le métier de journaliste n'est pas né d'hier. En effet, déjà, dans la mythologie nordique on trouvait des personnages qui rapportaient des nouvelles du monde au dieu Odin. Dans la Rome Antique, on affichait sur les murs les procès romains précurseurs de nos journaux actuels. Plus près de nous, au Moyen Age, les troubadours colportaient des informations. Puis sous la monarchie, les « gens de lettres » firent office de journalistes sous contrôle de la censure. Ils s'opposeront peu à peu aux « écrivains de masse » jusqu’à ce que le journalisme soit reconnu en tant que métier .
Nous allons d'abord faire une rétrospective du journalisme en France du 19ème siècle à nos jours. Puis nous nous interrogerons sur ce métier, son utilité et son évolution.
Rétrospective du journalisme du XIXe siècle à nos jours :
C'est au début du XIXe siècle que naît la figure mythique du journaliste. L'appellation « journaliste », qui désignait auparavant le fabricant du journal, se généralise pour nommer celui qui écrit les articles. On doit cet essor aux romans-feuilletons qui sont les premiers textes littéraires à populariser la figure du « reporter ». La raison est simple : plusieurs écrivains occupent à cette époque des fonctions de rédacteurs dans les journaux. Les Illusions Perdues de Balzac et Bel-Ami de Maupassant dépeignent un journaliste dandy et coureur de jupons, voire arriviste et un peu escroc.
Jusqu’à la fin du Second Empire, les journalistes ne sont pas des hommes faisant profession d’informer, mais des hommes politiques, des écrivains ou des artistes et des hommes d’affaires. Théophraste Renaudot, le père de la presse française, est tout dévoué à Richelieu et à Louis XIII, tandis que les premiers journaux sont écrits par des savants, des philosophes ou des poètes. Sous la Révolution française, les journalistes sont avant tout des hommes politiques : Mirabeau, Brissot, Marat, Hébert Camille