Le liseur
Lorsqu’il retourne au lycée à la rentrée scolaire, Michael retrouve ses copains et commence à ressentir le poids de cette liaison. Il ne parle d’elle à personne, mais commence à négliger Hanna pour passer plus de temps avec ses copains.
Puis un jour, sans prévenir, Hanna disparaît. Michael n’ayant révélé son secret à personne, ne peut donc pas parler de son chagrin, se refermant sur lui-même.
Il poursuit sa vie et ses études et lors d’un stage de droit, prend part au procès de 5 criminelles de guerre.
Hanna figure au rang de ces accusées ; elle se montre indifférente à tous et toutes, est peu sympathique tant auprès du tribunal que des co-accusées. Elle est comme absente, détachée de tout ce qui pourrait lui arriver. Elle est prête à accepter une condamnation à perpétuité, sans même chercher à se défendre. Cela intrigue le jeune Berg, puisqu’elle n’est pas seule coupable des faits reprochés.
Pour Michael commence aussi la découverte du passé odieux d’Hanna. Une chose le frappe cependant : dans le camp de concentration où elle était gardienne, elle choisissait aussi des jeunes prisonnières pour lui faire la lecture, en leur permettant ainsi de vivre quelques heures moins sordides avant leur mort.
Plus il réfléchit et plus le jeune homme cerne le secret de cette femme, décidant de l’aider, malgré la répulsion qu’il éprouve pour ses actes.
Tout le long de sa vie, Michael Berg fuira dans les livres et l’écriture les difficultés de la vie ; cela lui coûtera son mariage et