Le loup et le chien
Ce texte est de Phèdre, c'est la sixième Fable de son troisième livre qui est "Fables". Lorsque le lecteur arrive à la fin du texte, il en a compris le sens et le morale alors s'en est bien une. Elle montre le prix inestimable de la liberté à travers une rencontre entre un loup sauvage et un chien domestique qui ont deux modes de vies complètement opposées.
Le comportement du chien
La première fois que le chien s'adresse au loup, il parle avec gentillesse (V5 Le chien, bonnement).
Le chien énonce les tâches qu'il accompli (V6-7 Garder le seuil ; protéger la maison, même la nuit, contre les voleurs) mais évidemment, le chien ment lorsqu'il dit cela, car gros et gras comme il est, j'imagine qu'il dort la nuit et ne garde pas le seuil de la maison comme il le dit. Il se présente que comme un chien de garde alors qu'il ne fait rien de ses journées.
Quand le loup remarque le cou pelé du chien (V11-12 En chemin, le loup remarque le cou du chien, que la chaîne avait pelé), il lui demande pourquoi son cou est comme cela (V12 D'où vient, mon ami ?) , mais le chien est gêné et évite de répondre à la question (V12 Ce n'est rien.). Le loup insiste (V12 Dis pourtant je te prie) et le chien lui explique en parlent pendant longtemps (V13-18 On me trouve trop ardent, alors, on m'attache le jour pour que je me repose quand il fait clair et que je veille quand la nuit est venue. Au crépuscule, je suis délié et vais où il me plaît. Sans que je bouge on m'apporte du pain ; de sa table, le maître me donne les os ; les gens de la maison me jettent des morceaux et tout ce dont ils ne veulent pas. Ainsi sans fatigue s'emplit mon ventre.). Il a la parole, le pouvoir. Son discours exprime son autosuffisance, son auto-satisfaction. (la phrase précédente n'est pas de moi, mais elle correspond très précisément au comportement du chien)
Quand le loup demande au chien s'il est libre d'aller où il veut (V18-19 Et, dis, si tu t'avises d'aller quelque part, tu le