le marche de change au maroc
Ainsi, et suivant une «approche graduelle et pragmatique», pour reprendre l’expression d’un responsable à l’office, les opérations courantes sont aujourd’hui presque en totalité libéralisées. Les opérations en capital, elles, sont totalement libres pour les non-résidents (les étrangers). Elles restent assez encadrées pour les nationaux, mais pour un pays comme le Maroc, dont les finances extérieures sont à intervalles réguliers mises à mal (c’est le cas aujourd’hui), beaucoup a été fait sur ce chapitre. C’est que le Maroc a, plus généralement, entamé la libéralisation de son commerce extérieur depuis le début des années 80, suite à la mise en place de la politique d’ajustement structurel, qui visait à rétablir les équilibres internes et externes, rompus notamment à la suite de la chute brutale des cours des phosphates alors que d’énormes investissements avaient été engagés durant la décennie 70, précisément en raison du renchérissement des prix de cette matière première.
Cette orientation devait être renforcée avec l’adhésion du Maroc d’abord au GATT en 1987, au statut du FMI en 1993, puis à l’OMC (qui succède au GATT) en 1994. La conclusion de l’accord d’association avec l’Union européenne puis d’une multitude d’accords de libre-échange (Maroc-Etats-Unis,