Le métier de témoin me fait horreur
L’homme a pendant des siècles obéit à toutes sortes de régimes qui abolissaient une grande partie des libertés individuelles, certes, d’autres avant nous comme Platon, Marc-Aurèle avaient déjà mentionné le droit naturel et intrinsèque de l’homme mais c’est à partir de la Déclaration universelle des droits de l’homme en 1948 que l’humanité a reconnu sa légitimité. Parmi les libertés, nous retrouvons celle de presse, d’expression, d’opinion,… Et si on se recadre dans l’exemple d’une manifestation qui revendique un droit de l’homme important comme celui de la vie et qui concerne la majorité de la population, pourquoi il y –t-il des personnes actives et passives par rapport à cet évènement ? Quels facteurs définissent ces deux catégories de personne ? Dans quel cas vaut-il mieux être témoin plutôt qu’acteur ?
L’homme grâce à ses actions a accompli un grand nombre de progrès que ce soit au niveau scientifique que philosophique. Il a agi pour le bien de l’humanité et nous avons hérité des résultats des actions des époques précédentes. D’un point de vue privé, le fait d’agir permet de vivre de nouvelles expériences, de se confronter à l’inconnu, d’exploiter les opportunités qu’offre la vie et peut-être de développer la confiance en soi. Lorsque nous sommes témoin d’une situation à laquelle on aurait pu agir, il est fort possible de regretter cette inactivité car on imagine tout ce qui aurait pu se passer dans un cas contraire, on ressent du remord. D’un point de vue psychologique et personnel, il faut savoir faire correspondre ses actes avec ses pensées, c’est-à-dire rester conforme à soi-même. Le sentiment d’agir nous donne de la motivation parce que nous sommes satisfaits d’avoir accompli un acte, nous sommes contents d’avoir participé. De plus, avec nos expériences nous pouvons apprendre de nos propres erreurs et en tirer des leçons, car même si notre action a des conséquences négatives, il n’y a pas meilleure école que la vie. Prenons