Le placement sous surveillance électronique
C’est en lisant Spider Man qu’un juge du Nouveau Mexique a eu l’idée de faire concevoir un bracelet électronique que porteraient des condamnés qui éviteraient la prison tout en étant contrôlés sur leurs déplacements.
Le Placement sous Surveillance Electronique répond-il au problème actuel de la surpopulation carcérale ?
Nous verrons d’abord que les établissements pénitentiaires sont de nos jours débordés et que leurs qualité en est altérée, puis nous expliquerons comment le PSE est une alternative qui peut améliorer les choses, et enfin nous montrerons les limites de ce procédé qui a de fervents opposants. I. Un réel problème dans nos prisons a. Surpopulation
Le niveau de surpopulation carcérale a atteint un niveau historique, et les prisons françaises sont au bord de l’explosion (doc 6). En 2008, 67 000 personnes étaient emprisonnées pour seulement 50 000 places prévues ; de ce fait nombreux sont les détenus qui dorment par terre (doc 6). Les conditions de vie des prisonniers français a été un sujet très sensible en 2007 lors de la campagne présidentielle, les candidats se sont tous exprimés à ce sujet : une « honte pour la République » selon F. Bayrou, qualifiant les établissements de « zones de non droit » (J.M Le Pen), parlant de « maltraitance » pour les prisonniers (N. Sarkozy), D. Voynet va plus loin en disant que les prisons « nient les droits humains », et S. Royal s’est exprimée en faveur de « peines alternatives » en opposition à « toujours plus d’enfermement » (doc 4). b. Conditions inhumaines
Si certains pointent du doigt des conditions d’incarcération