Le plaisir
J. M. Keynes
I. La réponse de Keynes aux classiques A. La critique de la théorie classique
Pour les classiques, 2 U possibles : le U de frottement, dû aux défauts d’ajustement du marché du L, et le U volontaire, refus des ind de travailler au W d’équilibre.
Le W est égal au produit marginal du L (productivité) et au montant qui permet d’attirer sur le marché du L le volume d’N nécessaire à la prod.
Keynes s’oppose à la théorie classique en citant 2 arguments : • Les salariés sont victimes de l’illusion monétaire et ils n’ajustent pas leur cmpt au W réel mais au W nominal. • Demande effective -> Niv de l’N -> Niv des W réels (ne résulte donc pas du marché du L).
Si le niv de l’N est trop faible, il existe un U involontaire (lié à une demande effective insuffisante) car certains ind accepteraient de travailler pour un W égal ou + faible. Il faut alors hausser la demande effective -> Hausse du niv de l’N -> Baisse de la productivité -> Baisse des W.
L’offre ne crée pas la demande contrairement à ce que disent les classiques, avec l’appui de Say, qui confirment que l’offre crée sa propre demande.
B. La réponse de Keynes : le principe de la demande effective
La demande effective, constituée de la conso et de l’I, est le moteur de l’éco : • Le rev résulte de tech, de ressources et du volume de l’N. • La relation entre le rev et la conso dépend de la propension à consommer (part de la conso dans le rev). • Les entrepreneurs ajustent la prod (et donc la quantité de md’o) à la demande effective. • Le niv de l’N résulte de la fonction d’offre globale et de la demande globale. • Le niv d’N détermine la productivité, qui fixe le W réel. • Lorsque l’N hausse, il en est de même pour la dép de la conso.
Ce sont la propension à consommer et le montant de l’I nouveau -> Volume de l’N
-> Niv des W réels.
L’épargne et l’I sont forcément égaux car pour qu’une personne