On sait que le pétrole, aujourd’hui, représente un 98% de la consommation d’énergie des transports. Il est donc urgent de réduire cette dépendance pour des raisons à la fois économiques (l’augmentation de son prix) et écologiques (émissions de gaz à effet de serre). Par conséquent, il existe des normes qui sont écrites dans le protocole de Kyoto. Ce protocole vise à réduire les émissions de six gaz à effet de serre comme le dioxyde de carbone, le méthane, le protoxyde d’azote et trois substituts des chlorofluorocarbones. On peut constater qu’il existe déjà certaines solutions et d’autres sont encore à l’étude, ce qui signifie qu’il n’existe pas une seule solution. Considérons par exemple le cas des agrocarburants. Ce sont des alternatives déjà éprouvées au pétrole. Il existe principalement deux types, ceux fabriqués à base d'huile et ceux à base d'alcool. Mais s'ils émettent jusqu'à 30 % de gaz à effet de serre en moins que l'essence ou le diesel, ils n'en comportent pas moins certains inconvénients environnementaux. Autre substitut possible au pétrole est le gaz naturel. Celui-ci émet environ 25 % de gaz à effet de serre en moins par rapport au pétrole, tout en étant disponible en plus grandes quantités. Néanmoins, il s'agit également d'une ressource fossile et comme telle, limitée L’exemple le plus significatif nous est fourni par les véhicules hybrides et électriques qui constituent une alternative supplémentaire. Leurs émissions directes de gaz à effet de serre sont plus faibles que les automobiles classiques, voire nulles. Par ailleurs, ils occasionnent d'autres formes de pollution, notamment au niveau des batteries. Parmi les autres solutions envisagées, l'une des plus prometteuses concerne les véhicules roulant à l'hydrogène, soit directement, soit grâce à des piles à combustible. L'approvisionnement des véhicules, ainsi que les sources de pollution indirectes, sont d'autres défis à résoudre.
Les voitures fonctionnant à l'énergie solaire sont