Le roman du xixeme siecle
-les dialogues philosophiques : cf. Diderot (1713-1784), Le Neveu de Rameau et Jacques le Fataliste.
-le roman picaresque : roman dont le héros est un aventurier issu du peuple et qui est volontiers voleur, mendiant ou vagabond ;
-le roman sentimental : véhicule la sensibilité, la sentimentalité. Romans d’amour avec des intrigues amoureuses et des analyses psychologiques.
Il existe aussi le romans populaires : romans « noirs » ou « gothiques » qui proposent des scénarios mélodramatiques.
Le roman historique connaît un grand succès dans les années 1820, avec notamment Walter Scott (1771-1832). L’impact sur les écrivains romantiques est très important. Victor Hugo a par ailleurs fait l’éloge du roman Ivanhoé (1820) où l’Histoire est le sujet du livre: le roman n’est plus du faux, de l’inventé.
Dans les années 1840-1845, Balzac incarne le romancier des mœurs. Balzac décrit les effets sociaux et en explique les causes . Dans la Comédie humaine, chaque étude de mœurs correspond à une scène : scène de la vie provinciale, scène de la vie parisienne, etc. Ces études de mœurs constituent les bases du roman réaliste. Le roman personnel existe aussi au XIXe siècle : il s’agit de l’analyse (psychologique) d’une figure centrale, analyse souvent opérée par le narrateur ou l’auteur du récit. Cf. Chateaubriand, René (1802).
Les genres annexes : le conte et la nouvelle présentent une gamme de personnages moins large, et les intrigues sont réduites par rapport à celles du roman. Beaucoup d’auteurs ont essayé le conte et la nouvelle : Flaubert, Zola, Balzac, etc. Le conte et la nouvelle véhiculent généralement la rêverie, l’étrange, le fantastique et le morbide : il s’agit en fait d’un genre refuge : la réalité du monde est oubliée.
Après 1848, on découvre le réalisme, terme de prime abord utilisé par les