Le Roman d’aventure connaît son âge d’or au XIXe siècle avec les œuvres d’Alexandre Dumas, Rober Louis Stevenson et Jules Verne notamment. C’est un genre qui met particulièrement l’accent sur l’action, contrairement à d’autres qui se concentrent plutôt sur un personnage complexe. Il est oublié des études universitaires car il souvent considéré comme un genre mineur, inférieur, plutôt destiné à un public jeune. Mais, au contraire, certains le situent au cœur du champ romanesque. C’est le cas de Jean-Yves Tadié, professeur à la Sorbonne qui a écrit, dans un essai intitulé Le Roman d’Aventure, que « c’est l’essence même de la fiction ». Dans ce même ouvrage, il dit « À vivre l’aventure on en connaît surtout la peur, parfois l’angoisse ; le plaisir disparaît vite, ne reparaît qu’à la fin […] À lire l’aventure, on en connaît surtout le plaisir, et la peur n’est qu’un jeu. »
Nous nous concentrons sur cet avis et allons voir en quoi l’aventure romanesque provoque le plaisir chez le lecteur mais pourquoi il est préférable de vivre une aventure dans notre vraie vie.
L’aventure à travers la lecture, les sentiments et le plaisir sont liés mais ceci est un rêve, une échappatoire à la vie et à la peur d’où la préférence d’une vraie aventure avec la présence de la peur mais un plaisir plus profond.

La lecture est une activité calme, mais elle nécessite un minimum de concentration pour une bonne compréhension. Si on y met de la bonne volonté, on peut même se donner corps et âme. D’ailleurs, certains sont tellement absorbés par leur histoire qu’ils perdent conscience de ce qui se passe autour d’eux. Leur parler ne sert à rien, ils n’entendent plus rien, même pas un murmure... Ils sont ailleurs, comme dans un univers parallèle, si proche et si loin à la fois. Ils y vivent une véritable aventure à travers leur roman. Les personnages romanesques prennent vie à leurs yeux et les entraînent au bout d’un rêve merveilleux, qui sort de leur banal quotidien. Ainsi un étudiant sort