Le rproverbe
La racine du racisme réside dans le rapport de maître à esclave, qui est l'une des composantes de l'histoire humaine et qui ne cesse de se reconstituer, sous des masques divers. Ce rapport, on le rattache le plus souvent aux besoins matériels des hommes, qui imposent, pour être satisfaits, des besognes grossières, épuisantes, humiliantes, ou simplement ennuyeuses. De plus, il y a dans chaque homme un besoin encore plus profond de s'affirmer, d'être, de compter, de valoir. Ce racisme-là est irrationnel puisque l'infériorité de l'autre ne tient pas à tel ou tel caractère mais au fait irrémédiable qu'il est l'autre, un point c'est tout
Chacun, tant qu'il lui reste un souffle de vie, peut changer librement quelque chose dans le monde qui l'entoure, dans la vie de ceux qui l'entourent, dans sa propre vie et dans le sens qu'il lui donne. Qu'importent alors les capacités, les moeurs, la couleur de la peau ?
Lorsqu'il s'agit des Droits de l'homme, il n'existe pour leur violation aucune excuse légitime.
Pour la conclusion :
Mais la lutte pour les Droits de l'homme ne se limite pas à la lutte contre le racisme, sous toutes ses formes. Les Nations Unies, sur ce point, ont malheureusement cédé à la facilité, parce qu'il était bien plus facile à notre époque d'obtenir l'accord de tous les gouvernements pour la dénonciation du racisme que de toute autre forme de violation.
Références :
Jeanne Hersch
Extraits d’un article publié fin 1973, à l'occasion du 25e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'homme.
Loi n°90-615 du 13 juillet 1990 tendant à réprimer tout acte raciste, antisémite ou xénophobe
Version consolidée au 24 février 2004
Article 1
Toute discrimination fondée sur l'appartenance ou la non-appartenance à une ethnie, une