Lorsque le metteur en scène entra dans le théâtre, les comédiens étaient déjà en train de s’agiter. Le plus grand de la troupe, brun et impressionnant était souvent le porte parole, il s’avança vers lui et commença d’un ton sec et froid : « j’ai appris que nous n’aurons pas de décor réaliste.» Le metteur en scène loin d’être surpris de cette remarque lui répondu le plus simplement du monde que non. Le second de la troupe d’un naturel plus calme que son collègue, blond et chétif repris passivement : « Mais pourquoi ? Donnes nous au moins des explications ! » Sentant qu’il n’y échapperait pas, Henry, commença à s’expliqué.
Avez-vous vu beaucoup de pièces de théâtre avec un décor réaliste ? annonça-t-il calmement avec une pointe de lassitude.
Le brun exaspéré lança : mais voyons nous ne jouons pas n’importe quelle pièce, nous jouons l’île des esclaves de Marivaux. Toute la troupe avait réagit et ces paroles cela n’allait pas être une partie facile.
Mais enfin Louis cesses de t’énervé ainsi, ce n’est pas parce que tu n’aura pas de sable, ou de palmiers que tu n’aura rien, certaines fois, seul des objets symboliques sont utilisés et sont largement suffisants. Rappelez-vous, dit-il en se tournant vers le reste de la troupe, la pièce que nous sommes allé voir la semaine dernière, «Un ennemi du peuple » de Henrik Ibsen, la scène n’était pas pleine de décors et d’objets encombrants. Seul les vestes, les panneaux coulissants et quelques feuilles froissées servaient de décor. Nous n’en avons pas été gênés pour autant.
Oui mais les acteurs, eux on peut être eut du mal à joué, sans réalisme le comédien peut se détaché de l’histoire, perdre le fil! Repris Louis.
Justement non, le coupa Henry, c’est le comédien qui tient ce rôle « d’ancrage » dans la réalité, le décor n’a rien à voir la dedans. C’est à vous de faire imaginer aux spectateurs le décor, à travers vos gestes, vos déplacements, votre ton …
Le blond pris la parole à son tour. Henry, ne trouves tu pas au