Le régime parlementaire, un idéal-type? (intro et plan)
Un romancier français écrit «Depuis que l'homme existe, l'idéal n'a pas plus de pouvoir que le pouvoir n'a d'idéal». Cette citation ne fait sûrement pas l'unanimité, elle est probablement totalement inconnu pour beaucoup, mais il me semble qu'elle soulève un point intéressant et important de notre sujet. Qu'est ce que un idéal, est ce que cela sert à quelque chose, est-ce que cela existe? Des questions qui apparaisse comme éminemment philosophique mais dont les réponses ont en fait des répercussions importante et à tous les niveaux, y compris politique et juridique. Nous reviendrons donc un peu plus loin sur la définition qu'il convient d'adopter pour traiter de la notion d'idéal-type. En effet, l'ambiguïté et la subjectivité qui résulte de ces termes nécessite d'autant plus de rigueur dans l'étude de notre sujet.
Commençons donc par nous pencher sur la notion de régime parlementaire et ce à quoi elle renvoi.
Le régime parlementaire est un régime politique, pour reprendre la définition du professeur Cohendet, c'est donc « un ensemble de règles constitutionnelle ». Cette précision est essentielle, car lorsque l'on parlera de régime politique tout au long de cette exposée nous nous référerons implicitement à cette définition stricte. De plus, cette clarification est d'autant plus nécessaire que tout au long de notre démonstration nous ferons une distinction importante entre le régime politique et le système politique. Soit, entre la règle par essence abstraite et parfaites et son application qui par nature est concrète et imparfaite.
Le régime parlementaire s'inscrit donc dans un ensemble de régime dit démocratique et caractérisé par l'application du principe fondamental de séparation des pouvoirs.
Aujourd'hui la démocratie et la séparation des pouvoirs sont deux principes presque unanimement reconnu comme nécessaire et essentiel à une société juste et égalitaire.
La philosophie politique a donc progressivement