Le sac de bille 123
Joseph et Maurice sont en gare d'Austerlitz pour prendre un train pour Dax. L'auteur décrit la fuite des gens vers la France libre, l'ambiance d'affolement créée par les gens qui courent dans toutes les directions, les corps qui occupent l'espace de la gare, les expressions d'impatience sur les visages. Devant la longue queue pour acheter les billets, Maurice et Joseph trouvent quelqu'un qui a l'air sympa pour lui demander s'ils peuvent passer avant lui. Maurice ment et dit que Joseph a mal au pied.
Quand Maurice et Joseph sont dans le train, les wagons sont bondés, c'est difficile de bouger ou de trouver une place pour s'asseoir. Les deux garcons Joffo rencontrent une vieille dame qui partagent sa limonade avec eux. Avoir de la limonade était un luxe. Cette scène montre la valeur de la nourriture et de la boisson pendant les restrictions de l'occupation. Enfin tout le monde s'endort.
Joseph rêve qu'il est dans son école et que le père Boulier porte une étoile jaune, il laisse entrer Joseph dans l'école qui est pleine de bouteilles de limonade et où se trouve aussi le SS que son père a coiffé un jour. Le SS demande à Joseph ses papiers, le garcon se reeveille en criant. Ici on ressent la peur et l'horreur d'un juif pendant la guerre.
Les officiers allemands remonte le train en demandant à tout le monde ses papiers. Les deux garcons commencent à avoir peur, ils trouvent une place à coté d'un prêtre qui leur dit qu'il va les protéger, c'est monsier le curé. Les officiers allemeands font descendre la vielle dame. Le curé dit que les garçons Joffo sont avec lui.
Ensuite le curé et les Joffo descendent du train, et vont prendre un ersatz de café ensemble avant de se dire au revoir. Monsieur le Curé leur donne son adresse au cas ou ils en auraient besoin. Ils lui demandent ce qui est arrivé à la vielle dame du train? Pour ne pas les décourager, il leur répond qu'elle a été simplement renvoyée chez elle, sans mal... En réalité on soupsonne