Le schisme de 1054
Le christianisme apparaît au premier siècle de notre ère, en Palestine, alors une province du vaste empire romain. Il repose sur un ouvrage sacré, la bible, avec la torah et le nouveau testament. Celui-ci composé principalement des évangiles, contenant aussi les actes des apôtres les épîtres et l’apocalypse.
Le représentant de Dieu sur terre est Jésus de Nazareth. Il s’entoure pendant sa vie de plusieurs disciples. Son mouvement va connaitre des hauts et des bas. Mais il est jugé indésirable par l’empire romain et le temple de Jérusalem et est alors crucifié sur une colline avec de simples bandits.
C’est alors que l’auteur de bien des miracles, qui nous sont contés dans les évangiles, va illustrer le divin en lui. 3 jours après sa mort, Jésus serait revenu à la vie. Cette résurrection est un fondement du mythe chrétien.
Jésus disparaît néanmoins, mais ses apôtres vont répandre son enseignement, au sein des communautés juives de Palestine. Ce mouvement va prendre de l’ampleur, et rapidement tenter de s’organiser. Au début l’église sera simplement l’assemblée des chrétiens.
Mais cette religion monothéiste tente de convertir tout le monde, ses fidèles la considèrent comme la seule vraie religion, les autres étant dans l’erreur. Cela entre alors en contradiction avec la religion principale dans l’empire romain, héritée de la Grèce antique, avec son polythéisme.
Cette intolérance dérange les Romains. De plus ils refusent dans un premier temps de se reconnaître dans un jésus, mort sur la croix comme un brigand alors qu’il serait l’envoyé de Dieu tout puissant. Les chrétiens seront alors largement persécutés, et beaucoup finiront en martyr…
Malgré cela, la religion monothéiste va se répandre et séduire de nombreux fidèles dans l’empire. Et ce à tel point que l’empereur Constantin va accorder avec L’édit de Milan en 313 la liberté de culte. Il se convertira lui-même. Plus tard au 4e siècle, elle deviendra la religion officielle de l’empire