La gaule : terre barbare
Pendant cette période, cela se répand assez rapidement. L'Edit de Milan, en 313 : la religion chrétienne est officiellement reconnue, l'église va donc se montrer au grand jour. C'est ce qui va permettre la survie romaine qui s'organisera sur le modèle impérial. Au sommet : - L'évêque de Rome : Pape - Province ecclésiastique : va être calquée sur la circonscription romaine : dirigée par l'évêque qui réside au chef lieu : le métropolitain. (chef de tous les évêques) - A l'intérieur de la province métropolitaine : les diocèses au pouvoir patrimonial, disciplinaire sur les autres clercs. Dans l'empire, le christianisme va voir grandir son orat. L'Edit de Thessalonique de 380 : important, car la religion chrétienne est déclarée religion d'Etat. Se noue des liens particuliers, souvent très étroits entre le pouvoir spirituel et le pouvoir temporel. Heureusement pour l'Eglise, elle va se désolidariser juste à temps de l'empire d'Occident qui est en train de mourir. Si l'empire disparaît, l'Eglise va survivre. C'est grâce à l'Eglise que les valeurs romaines vont être préservées.
Section 2 : L'influence germanique
Rome tombe en Occident, en 476 mais est menacée depuis longtemps par les barbares qui sont essentiellement de race germanique. Le terme de barbare n'était pas péjoratif, mais cela désignait les étrangers. Cela démarre au 2ème et au 3ème siècle. Au début, les romains arrivaient à les contenir, mais peu à peu les barbares s'engouffrent partout dans l'Empire. §1 : De la civilisation germanique
A) Des structures politiques embryonnaires
Ces peuples germaniques sont, par essence, des nomades et ne peuvent être lié à aucun système politique : ce n'est pas un état. Les germains sont constitués de plusieurs unités distinctes avec un chef pour chacune. Au moment des invasions, les romains sont constitués de peuples divers. À leur tête, il y a le roi (plutôt un chef religieux) et celui qui a le commandement militaire : le