Le secteur agricole
Introduction
Le libre-échange, autrement appelé la libéralisation, est un courant économique qui vise à maximiser les échanges commerciaux à l’échelle internationale. A l’inverse de la pensée protectionniste, tout pays suffisamment développé et spécialisé dans un type de production, a un intérêt majeur à échanger avec le reste du monde. Cette libéralisation et la facilité d’échange s’obtient par l'absence de barrières douanières et tarifaires à la circulation des biens et des services.
Pour parvenir à un tel système et à son bon fonctionnement, des organismes internationaux, telle que l’OMC, anciennement le GATT, ont pour fonction de réguler l’activité économique mondiale.
Dans un monde aussi globalisé, grâce à l’ouverture des marchés du fait de la réduction des obstacles au commerce, tous les secteurs d’activité sont donc confrontés au phénomène de la mondialisation.
L’agriculture, permettant la production d’un revenu financier à partir de l’exploitation de différents environnements (terre, foret, mer, rivière, ferme ….), est actuellement considéré comme l’un des secteurs qui favorise le plus (avec le secteur financier) les échanges commerciaux mondiaux. En se basant sur la théorie des avantages absolus de Smith, chaque pays a tout intérêt à exporter la production dans laquelle il est le plus compétitif. Nous en avons l’exemple avec le coton, le café, les agrumes….
L’analyse portera sur le secteur agricole, illustration au phénomène de la libéralisation des échanges, en trois parties succinctes : la première présentera de manière générale ce secteur d’activité, la seconde traitera des organismes y favorisant les échanges et pour finir la dernière énoncera les limites à cette libéralisation.
I Présentation du secteur agricole
De nombreux accords, négociés avec l’OMC, ont permis (ou encore en cours, comme celui de Doha) de favoriser les échanges dans le secteur de