-Le signe
Klinkenberg Le signe a reçu de nombreuses définitions, notamment constitutives : un signe se reconnaît à la présence de termes particuliers et de relations particulières entre ces termes. Prenons uniquement les termes. Les principaux termes qui entrent dans la définition du signe sont : (1) le stimulus (le signal physique employé, par exemple un son vocal) ; (2) le signifiant (le modèle dont le stimulus constitue une manifestation, par exemple un phonème) ; (3) le signifié (le sens, le contenu du signe) ; le concept (la représentation mentale à laquelle correspond le signifié), (4) soit logique, (5) soit psychologique et (6) le référent (ce dont on parle quand on emploie tel signe).
Entre ces six termes, s’établissent une trentaine de combinaisons, soit monadiques (un seul terme), dyadiques (deux termes), triadiques (trois termes), tétradiques (quatre termes), pentadiques (cinq termes) ou sextadique (six termes). Les structures du signe les plus usuelles sont les suivantes : le signe est fait du stimulus ; le signe est fait du signifiant et du signifié ; le signe est fait du stimulus ou du signifiant, du concept logique ou psychologique et du référent. À notre connaissance, il n’existe pas de structure de signe comportant les six termes. Il existe cependant au moins une théorie, celle de Klinkenberg, qui emploie un signe tétradique. Il est fait du stimulus, du signifiant, du signifié et du référent. La structure du signe visuel iconique est légèrement différente et comporte un type (un modèle) à la place du signifié.
Nous allons présenter une structure originale et opératoire du signe, en particulier du signe visuel iconique, celle de Klinkenberg (1996, 2000, 2001). Pour ce faire, il nous faut présenter les quatre parties (ou termes) constituant ce signe. En ajoutant deux termes de plus, pour un total de six, nous pourrons au passage étudier d’autres structures du signe.
SORTES DE DÉFINITIONS DU SIGNE