Le théâtre
Le mouvement baroque: vient du portugais « barrocco » qui désigne une perle irrégulière. Cette irrégularité définit une œuvre baroque, et dans une pièce de théâtre, cela signifie que les règles ne sont pas respectées. Ce mouvement exprime une vision du monde à travers de nombreux thèmes comme la mouvance du monde, la réversibilité des choses, l’instabilité, le changement. Corneille utilise une mise en abyme (procédé consistant à représenter une œuvre dans une œuvre) pour exprimer sa conception du monde.
Le classicisme : il est qualifié par deux notions très importantes : la vraisemblance (vérité acceptable pour les spectateurs) et la bienséance (ne pas choquer le spectateur). Les actions de combats sanglants sont simplement racontées au public. La comédie est considérée comme moins noble que la tragédie. Elle met en scène des bourgeois et des valets et l’intrigue tourne autour du mariage. Tous les obstacles finissent par être écartés. Molière s’est inspiré de la commedia dell’arte pour certaines de ses comédies. Le comique de mots, de geste et de répétition sont les plus fréquents. Cependant, il existe aussi le comique de caractère le plus souvent suscité par un quiproquo. Enfin, il existe le comique de caractère en créant des types théâtraux aux personnages comme l’avarice, la misanthropie ou l’hypocondrie. Par opposition, la tragédie est régie par la règle des trois unités soient l’unité de lieu, de temps et d’action. De plus, les personnages sont nobles, le langage est soutenu et le héros est confronté à des obstacles beaucoup plus robustes que dans la comédie. Elle aborde des sujets comme la passion, le pouvoir, la liberté. La catharsis (purgation des passions) permet au lecteur de s’identifier au héros et ensuite de reculer sur cette idée devant l’horreur des crimes commis sous ses yeux. De plus, le personnage tragique n’a pas d’autre issue que la mort. La fatalité triomphe sur lui.
Le théâtre des lumières : le siècle des lumières est marqué par