Le vallon lamartine
Méditations poétiques, de Lamartine, est un recueil caractéristique du lyrisme romantique, les méditations poétiques regroupent des poèmes célébrant la nature dans ses affinités avec la sensibilité humaine. Le vallon marque une opposition entre la stabilité de la nature avec l’instabilité de l’homme. Nous allons étudier ce poème selon la problématique suivante :
Problématique : Comment le poète voit-il les relations de la nature avec l’homme ?
Commentaire du poème
1) L’éloge de la nature
- Une image méliorative de la nature nous est donnée : « qui t’invite et qui t’aime ». Ce vers marque une antithèse avec le vers 3 notamment entre « invite » et « abandonne ». Cela renforce l’image accueillante de la nature qui, de plus est énoncé avec le registre laudatif.
- La nature est un refuge maternel : « Plonge toi dans son sein qu’elle t’ouvre toujours ». Une image de consolatrice, de protectrice nous est donc donnée de la nature telle une mère.
- Ces images sont d’autant plus grandes qu’il y a un caractère permanent : « toujours » ; « la nature est la même ». Répétition de « même » ; le vers 7 est le lieu d’une antithèse entre « change » et « même » et on remarque une rime entre « toujours » et « jour ». Tout cela produit une insistance sur cette permanence.
- On remarque une personnification de la nature : « Plonge toi dans son sein qu’elle t’ouvre toujours ». La nature est assimilée à une personne afin de mieux montrer sa valeur.
- La nature est décrite comme harmonieuse. Le vers 12 fait ressortir l’harmonie de l’univers avec une métaphore musicale : « Prête avec lui l’oreille aux célestes concerts ».
- On note une opposition entre l’ombre et la lumière : « De lumière et d’ombrage » ; anaphore et parallélisme de construction : « Suis le jour dans le ciel, suis l’ombre sur la terre ». Ces oppositions marquent une impression d’harmonie entre l’ombre et la lumière.
- Caractère injonctif de la poésie dans les strophes 2, 3 et 4