Le vieux qui lisait des romans d'amour
De Luis Sepuvelda
Le Vieux qui lisait des romans d'amour (Un viejo que leía novelas de amor) est un roman chilien de Luis Sepúlveda, publié originellement en espagnol en 1992. Luis Sepuvelda, auteur chilien, est surtout connu pour cet ouvrage qui a fait le tour du monde, étant traduit en plus de 35 langues et ayant fait l’objet d’un film éponyme paru en 2001. Dans ce livre, son premier, publié il y a presque 20 ans, les idées sont réprentatifs de l’esprit de Sepuvelda : ce militant communiste qui fut dans deux régimes différents considérés comme révolutionnaire, soutient l’écologie et la liberté pemière des peuples, des peuples peu concernés par la politique tant qu’elle les laisse en paix.
I) Résumé
Ce livre raconte la vie de Antonio José Bolivar Proano, le « vieux », habitant de l'Amazonie. A travers ses souvenirs et la chasse d'une ocelote, l'auteur décrit l'Amazonie, ses Shuars, intelligents et respectueux de leur environnement, ses colons, ses chercheurs d'or, ses « gringos » avides, apeurés par l' »enfer vert » et aveuglés par l'appât du gain.
Bolivar vivait dans une grande ville de la Cordillère des Andes. Mais, pour sa femme, ils déménagèrent pour s'installer près d'El Idilio, petit village au cœur de l'Amazonie, en Equateur. Peu après la mort de sa femme, Antonio José Bolivar rejoignit une tribu Shuar, où il se fit un ami nommé Nushiño. Celui-ci, avec les autres Shuars, apprit à Antonio les secrets de la jungle, mais, malheureusement, Nushiño fut abattu par un chercheur d'or. Antonio José Bolivar tua celui-ci, mais pas à la manière traditionnelle des Shuars, et fut chassé de la tribu. Le vieux, Antonio José Bolivar, âgé de 70 ans environ mène une vie simple, faite de chasse, de sommeil et surtout de lecture. En effet, il lit les romans d'amour que lui apporte son ami le dentiste ambulant Loachamin, virulent opposant au gouvernement. Cette lecture lui permet d'oublier sa solitude et la réalité qui