Le malade imaginaire de molière n'est-elle qu'un divertissement ?
Argan, en colère, veut lui apprendre à parler, « Viens, viens que je t’apprenne à parler ». Il utilise également du comique de de mots, qui joue sur les mots, les répétitions volontaires d'expression, les accents. Par exemple, acte I, scène 1, Argan imite la sonnette « drelin, drelin, drelin », il se fait objet ce qui le rend absurde. Le comique de mots est couplé à un comique de répétition ici. Cela peu aussi passer par des jeux de mots, par exemple dans l’acte II, scène 4 quand Toinette présente la famille Diafoirus à Argan et Angélique, elle fait un néologisme du mot gendre en en faisant un verbe, « vous serez bien gendrés ! ». Le comique de répétition est plusieurs fois utilisé, par exemple dans l’acte III, scène 10 Lorsque Toinette déguisée en médecin, dans son diagnostic, répète « poumon » en réponse aux maux d’Argan. Molière utilise aussi les comiques de situation, basé souvent sur un …afficher plus de contenu…
Il utilise des procédés de mis en scène qui relèvent du divertissement. Dans cette pièce, Argan veut marier Angélique, sa fille, à Thomas Diafoirius, un médecin, tandis qu’elle, aime Cléante. Effectivement, le mariage arrangé entre Angélique et Diafoirius est un moyen de faire une satire sur ceux-ci. Argan, étant hypocondriaque, serait bien arrangé que sa fille épouse un médecin, et notamment pour réduire les dépenses médicales. Molière utilise des procédés de mis en scène qui relèvent du divertissement. La scène de quiproquo entre Argan et Angélique acte I, scène 5, au sujet du prétendant, « Angélique « Cléante, neveu de monsieur Purgon ? » Argan « Quel Cléante ? », montre bien comment Molière utilise un procédé divertissant pour dénoncer le mariage forcé : Argan veut imposer un médecin alors qu’Angélique aime un autre jeune homme. Elle va tenter d’expliquer à Thomas