Le mariage de figaro, acte ii scène 5
Situation du texte : peu avant aux scènes 7 et 8 de l'acte I, il a été question du mariage d 'Angélique et dans l'extrait que nous allons étudier, l'un des deux prétendants à sa main se présente chez Argan pour rendre hommage d'abord à son futur beau-père puis, pense-t-il, à sa future belle-mère.
Problématique : Que révèlent les hommages de Thomas Diafoirus sur sa personnalité ? …afficher plus de contenu…
»
La dernière phrase propose une répétition de la conjonction « d'autant plus que/ d'autant plus...) qui rythme le propos de
Thomas sans aucune spontanéité. On peut voir de l'ironie de la part de Molière qui fait dire à Thomas « je vous dois »
(= donc je vous suis redevable ). En effet, c'est un mariage d'argent que les Diafoirus espèrent.
De même, l'adjectif « précieuse », pour désigner « la filiation », renvoie à l'idée des futurs enfants du couple mais aussi à l'intérêt financier que Thomas pourra tirer en entrant dans la famille d'Argan. Thomas commet aussi l'erreur de présenter ce mariage comme certain, ce qui est présomptueux. Enfin, l'adverbe intensif « très » accentue la pesanteur des paroles du jeune …afficher plus de contenu…
De même, son amoureux, Cléante garde le silence (pour le moment).Pour une fois, Argan intervient à bon escient en sa qualité de père en demandant à sa fille à l'impératif de saluer
Thomas. « Allons, saluez monsieur »
Transition :quiproquo
S'en suit un moment de transition pendant lequel l'inadaptation de Thomas est encore plus manifeste dans la mesure où le jeune homme adresse des questions stupides à son père (« baiserai-je? ») avant de commencer un nouvel hommage, lui aussi récité par cœur, à Angélique, croyant que c'est Béline. Encore une fois, le prétendant adopte un style ampoulé avec la métonymie « le Ciel » comme si Dieu protégeait le mariage de Thomas et Angélique. Le quiproquo ne