Le P Re Goriot Mme De Beaus Ant L Initiatrice
Français
Le Père Goriot (18) - La Leçon de Madame de Beauséant
Une initiatrice choisie
1. Relevez et commentez les termes qui désignent ou qualifient Mme de Beauséant. Comment est-elle présentée par le narrateur ?
« la vicomtesse » (l. 2234) « une grande dame » (l.2238)
« un regard de reine » (l. 2290)
Le narrateur présente Mme de Beauséant comme « une reine » qui gouverne la société en plaçant ses sujets là où elle le souhaite, en ouvrant ou non sa porte à ses sujets, comme s’ils étaient admis ou non à la cour d’un monarque. Mme de Beauséant est donc la clé du succès pour le jeune Rastignac.
2. Comment sa situation sentimentale influe-t-elle sur son discours et en fait-elle une initiatrice de choix ?
Mme de Beauséant vient d’apprendre par la duchesse de Langeais que son amant, le marquis d’Ajuda Pinto vient de se fiancer à une demoiselle Berthe de Rochefide, dont la famille a été anoblie depuis peu, mais qui réunira « deux cent mille livres de rente » en dot. Or, elle a aussi été abandonnée par le général Montriveau « de qui elle était éperdument éprise ». Mais c’est l’abandon de la part du marquis, dont elle prononce le nom sans s’en apercevoir en s’adressant à Rastignac, qui la touche le plus. Elle décide de se défendre contre « les railleries » et « le sarcasme » en en aidant son cousin Rastignac à réussir dans la société, car elle en connaît tous les codes et les intrigues. Elle sait quelle est la femme « jeune, riche, élégante » (l.2252) dont il doit essayer de gagner la faveur pour avoir du succès et lui explique comment et pourquoi le faire. Par son expérience sentimentale et par sa place dans la société, elle sait comment l’aider aussi à ne pas se mettre en situation de victime d’une méchanceté de la part de ces femmes jalouses et intéressées.
3. Quelles sont, dans l’extrait, les marques de sa supériorité sociale ?
Les marques de la supériorité sociale de Mme de Beauséant sont