Le parlementarisme sous la iiieme republique
Thiers de nommer ses ministres (art. 2) mais il est également fait mention du droit de révocation qui lui appartient désormais en vertu de l’art. 2, au titre d’une responsabilité politique que les ministres doivent aussi assumer devant lui donc la responsabilité des ministres est dualiste/double donc à la fois devant l’Assemblée nationale et le Président de la République, lui-même responsable devant l’Assemblée nationale (art. 3). De plus, cette responsabilité personnelle du Président de la République devant l’Assemblée nationale est liée à la situation de président du Conseil des ministres qui est toujours la sienne en tant que chef du pouvoir exécutif. A. Thiers en tant que chef explicite du pouvoir exécutif exerce deux fonctions : celle de chef implicite de l’Etat en tant que Prsdt de la Rép. et celle de chef implicite du gvt. = il assure et veille à l’exécution des lois= il exerce donc le pouvoir règlementaire dérivé qui est le propre du pouvoir …afficher plus de contenu…
La faiblesse de la structure institutionnelle de la IIIème République l’a ainsi entaché d’un profond déséquilibre (B).A Une instabilité gouvernementale marquée par le sceau du multipartisme-Concentration de partis nombreux-Absence de coalitions stables et cohérentes-Multipartisme favorisé par le mode de scrutin proportionnel qui peut certes permettre une représentation plus équitable du peuple dans les assemblées qui peut provoquer des instabilités gouvernementales. La raison essentielle de l’instabilité réside dans la multiplication des parties car aucun parti n’est capable d’assurer, à lui seul, la majorité du Parlement sauf en 1876 et 1914. Les gouvernements sont le résultat de coalitions de concentration où le centre a un rôle prépondérant. La stabilité peut apparait lorsque la coalition