Le pere goriot incipit
Et dans ce roman, l'argent est synonyme beaucoup trop de choses qui sont les fondements de la vie. Et même Rastignac ne peut s'empêcher de répéter la boutade de Vautrin « Vautrin a raison, la fortune est la vertu ! » p. 89. L'argent permet de s'établir, mais aussi de manger ; et c'est pourquoi avoir du pain quotidien veut dire avoir de l'argent. Cette métaphore se retrouve dans la bouche Vautrin, qui porte parfois la voix du narrateur : « Je ne suis pas à plaindre, j'ai sur la planche du pain de cuit pour longtemps », il parle ici de la fortune dont il dispose pour être à l'abri du besoin pour le restant de sa vie. Et même le père Goriot ne fait pas la distinction entre les deux parlant du mari de sa fille, Delphine : « Croit-il que je puisse supporter pendant deux jours l'idée de te …afficher plus de contenu…
Dans la pension Vauquer, au Quartier latin, minutieusement présentée, le jeune étudiant en droit Eugène de Rastignac est intrigué par le pitoyable père Goriot, qui aide financièrement la comtesse de Restaud, et par les allées et venues du mystérieux Vautrin. Chez Mmes de Restaud et de Beauséant, Rastignac apprend la véritable personnalité du père Goriot, ancien vermicellier qui se ruine pour ses filles, Anastasie (Mme de Restaud) et Delphine (épouse du banquier baron de Nucingen), lesquelles le méprisent. Refusant le conseil cynique de Vautrin l'invitant à courtiser Victorine Taillefer, jeune pensionnaire susceptible d'hériter la fortune de son père si on précipite les événements par un crime, Eugène, encouragé par Goriot, entreprend la conquête de Delphine. Attirés par une forte prime, deux locataires, Mlle Michonneau et Poiret, aident le policier Gondureau à arrêter Vautrin, forçat évadé surnommé Trompe-la-Mort, qui a