Le survenant et le nomadisme

585 mots 3 pages
Par une analyse plus approfondie de l’œuvre Le Survenant de Germaine Guèvremont, il est juste d’affirmer que le bonheur réside dans le nomadisme. En effet, le personnage principal manifeste une envie de bouger quotidiennement. Tout d’abord, en étant libre le Survenant prend ses décisions en fonction de son instinct et de son envie constante de voyager « Vous autres, vous ne savez pas que c’est d’aimer à voir du pays, de se lever avec le jour, un bon matin pour filer fin seul, le pas léger, le cœur allège tout savoir sur son dos. » ( page 186, lignes 18 …afficher plus de contenu…

Le protagoniste surnommé Le Grand-dieu-des-routes, par les habitants du Chenal du Moine retrouve également son bonheur en ayant aucun domicile fixe en affirmant lui-même : « Je pense que nulle part j’ai resté aussi longtemps que par icitte. Avant, quand j’avais demeuré un mois à un endroit, c’était en masse.» L’utilisation des mots « en masse », prouve que le Survenant ne peut rester à un endroit bien longtemps, sans réfléchir à reprendre un chemin vers de nouvelles découvertes. (p.193, ligne 13) Ses nombreuses heures passées sur la route, lui permettent de vivre de nouvelles expériences, …afficher plus de contenu…

En lui, réside un besoin de bouger et de voyager qui devient au fil du temps sa propre quête du bonheur, ce qui l’empêche donc, de rester longtemps au même endroit. Finalement, le protagoniste, ne démontre aucun lien d’attachement envers quoi que ce soit comme les lieux qu’il fréquentes ou les personnes qu’il rencontre, un passage du roman le décrit comme «l’être insoucieux, sans famille et sans but » (page 56, ligne 16), L’expression « sans famille » désigne quelqu’un qui vit généralement de façon isolée, ce qui correspond au Survenant, qui lui vit seul à l’exception de rencontre éphémère de familles qui l’héberge quelques

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