Lecture analytique: Mon rêve familier.
Introduction :
Ce sonnet, Mon rêve familier est extrait de poème Saturien, premier recueil de Paul Verlaine publié en 1866. Dans cette section intitulée ‘’Mélancolia’’, le poète évoque des souvenirs en leur associant ses états d’âme. En particulier dans Mon rêve familier, il tante de saisir l’image d’une femme à travers un rêve. Ainsi, comment Verlaine met-il en scène la femme dans son rêve ? Dans un premier temps, nous aborderons le rêve particulier et paradoxal du poète, puis nous verrons comment est représentée la femme aimée, et enfin, nous verrons en quoi elle est le refuge du poète.
I- Un rêve particulier
1- Un rêve obsédant
-Le poète décrit premièrement un rêve obsédant. On le voit tout d’abord par le titre ; l’auteur emploie le déterminant possessif ‘’mon’’, qui révèle le caractère unique de l’appartenance, c’est en quelque sorte ‘’le sien’’. Cela montre aussi l’intimité, la proximité que l’auteur a avec ce rêve
-Il est renforcé par l’adjectif qualificatif ‘’familier’’. Cet adjectif montre bien que c’est quelque chose qui est habituel, qui appartient à quelque chose de proche et connu.
-Le caractère itératif du rêve est aussi marqué par l’utilisation du présent d’habitude ; ‘’je fais’’, renforcé par l’adverbe de temps imprécis ‘’souvent’’ qui indique une répétition, et la présence du déterminant démonstratif ‘’ce’’ montrant qu’il connait déjà ce rêve.
-L’utilisation de l’expression a valeur distributive ‘’chaque fois’’ montre bien que ce rêve est obsédant.
- Enfin, par l’utilisation d’un rythme ternaire de l’alexandrin au premier vers ‘’je/ fais/ sou/vent / - ce/ rê/ve é/tran/ge - et/ pé/né/trant’’ on a alors un cycle qui se répète avec un rythme qui se répète. On comprend alors que c’est un cycle obsédant, comme s’il ne s’arrête jamais. On a donc a faire à un rêve obsédant, mais tout autant énigmatique.
2- Un rêve énigmatique
-En effet, l’auteur nous décrit un