Lecture analytique : montaigne, essais
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Nous allons étudier un extrait des Essais, I.31 de Montaigne (1533-1592), intitulé des cannibales. A la lecture de ce chapitre du livre I qu’il écrit environ un demi-siècle après la découverte de l’Amérique par Christophe Colomb en 1492, nous comprenons que les hommes rejettent facilement ce qui ne correspond pas à leurs mœurs. Cette pourquoi, ici, Montaigne (conseiller du roi) après avoir rencontré trois brésiliens, les Tupinambas, présenté au roi CharlesIX en 1562 à Rouen, veut faire l’éloge de ces indiens aussi appelés « sauvages » ou « cannibales » par la grande majorité des européens. Le but de ses écrits seront de remettre en cause les préjugé des européens sur leur supériorité sur le Nouveaux Monde.
Nous allons donc alors nous demander comment un des derniers humanistes de la Renaissance arrive t’il à dénoncer l’ethnocentrisme, c'est-à-dire, la croyance que le peuple dont nous faisons partie possède la vérité, la justice et les bonnes mœurs.
Premièrement, l’humaniste, va s'intéresser à l’Autre en le présentant avec de nombreuses expression élogieuses les disants sages (« elle n’a autre fondement parmi eux, que la jalousie de la vertu »), courageux (« leur guerre est toute noble et généreuse ») simple («de ne désirer qu’autant que leurs nécessités naturelles leur ordonnent ») ou bien alors respectueux avec les noms « frères », « enfants » ou bien « pères » à leur entourage. De plus, pour parler du lieu, Montaigne désignera ces «nouvelles terre» comme une «nation» puis comme «ces contrées-là». Nous observons alors une gradation passant du singulier au pluriel et enfin il utilisera tout à la fin l’expression « au monde » pour dire que nous sommes tous identiques et que nous venons tous du même endroit.
Tout au long du texte, nous avons une opposition entre la culture, qui a un intérêt très important pour les humanistes et la nature ou montaigne tente de redéfinir le terme de « sauvage » et de « barbare », c’est a dire remettre en cause la culture des