legislation tunisie
Au moment du déclenchement de la révolution, la Tunisie bénéficiait d’une situation économique et financière globalement favorable, malgré une répartition inégale des fruits de la croissance. Les événements traversés depuis par le pays ont eu un impact majeur sur l’économie. Le secteur touristique et les IDE ont notamment souffert du contexte d’instabilités politique et sociale et le chômage a atteint près de 20% en 2011 (40% pour les jeunes).
Mais l’économie tunisienne a montré sa résilience face à la crise. La Tunisie est en effet passée d’un taux de croissance négatif en 2011 (-2% selon les autorités) à une croissance positive du PIB pour l’année 2012 (estimée à 2,7% par le FMI). Pour l’année 2013, le gouvernement table sur un taux de croissance proche de 4,5 %.
La rédaction de la nouvelle constitution devrait déboucher sur la tenue de nouvelles élections cette année, d’ici là le pays collabore avec de nombreux bailleurs de fonds internationaux (Plan d’appui à la relance) et pays partenaires pour mener à bien des réformes économiques et de gouvernance.
La France maintient sa position de partenaire essentiel du pays, autant du point de vue des IDE, du commerce extérieur, du financement de projet de développement, du nombre de touristes entrant sur le territoire, que du point de vue de la coopération technique. Le rapprochement entre l’UE et la Tunisie, initié dès 1995 (Accord d’association), continue et en novembre 2012, la Tunisie a accédé au statut de partenaire privilégié de l’Union Européenne. La Tunisie déclare en outre être prête à s'engager dans l'ouverture de négociations d'un Accord de Libre Echange Complet et Approfondi avec l'UE.
Au cours des années à venir, le pays devra trouver la voie d’une croissance inclusive, capable d’employer la population active sans creuser les déséquilibres (commerciaux, financiers et budgétaire). Il sera également intéressant de renforcer l’intégration -originale- du pays dans sa région : Méditerranée, mais