Lechar Kenza 1G4HLP-EVALUATIONQuestion d’interprétation Que suggère cette fable sur les limites de la parole? Jean de Lafontaine est un auteur poétique , fabuliste et engagé du XVIIe siècle. En réaction contre le courant baroque, la littérature du XVIIe siècle voit donc avec La Fontaine l’un de ses brillants esprits classiques. Ainsi, en 1668, l’écrivain va écrire ses fables, courts récits en vers comportant une morale critiquant la société de son époque. La fable intitulée « L’Enfant et le Maître d’école » met en scène un maître d’école qui …afficher plus de contenu…

La deuxième position du personnage dans le texte est celle du Maître d’école symbolisant l’autorité. En effet nous pouvons le voir par l’emploi de majuscules pour désigner le maître : “ Maître” , “ Magister” . On comprend donc qu’il à une position de pouvoir face à l’enfant. Par cette mise en scène caricaturale on réussit donc à distinguer une position de force et une position de faiblesse. Ce texte nous montre la position de l’auteur face à cette histoire. La Fontaine prend partie de ses personnages. En effet nous sommes menés dès le départ vers une fausse piste faite volontairement Nous pouvons le voir au passage “ D’un certain Sot la remontrance Vaine” (ligne 2) . Avec cette inversion du complément du nom nous sommes influencés à penser que le “sot” est …afficher plus de contenu…

Les limites de la parole sont ici soulignées. En effet, le pouvoir et la parole sont deux termes qui ne font pas forcément pair. La parole semble ici convaincre par un profit de pouvoir. Le poète cherche ici à nous démontrer que cette parole est un objet de domination. Elle peut devenir un instrument, voire une arme ou un moyen duquel on peut exercer du pouvoir sur autrui. Nous pouvons le relever par l’ironie de l’auteur à la ligne 17 avec le passage : “ Ayant tout dit” . C’est un moyen de prouver que le maître après avoir persuader son auditoire , il part sauver l’enfant. C'est encore une preuve d’usurpation de