Introduction

T out d’abord, il convient de définir ce qu’est un accident. Il s’agit d’un événement qui se traduit par un dommage physique et souvent psychologique infligé subitement à un individu avant que quiconque ait pu agir pour l’empêcher. Ce dommage, immédiat ou retardé, lorsqu’il se traduit par des séquelles, peut être bénin, grave ou même mortel.

On appelle accidents domestiques, tous ceux qui surviennent dans les lieux d’habitation : maison, appartement, caravane, mais aussi dans leurs abords immédiats à caractère privatif : jardin, cour, piscine. Les accidents domestiques font partie des accidents de la vie courante avec les accidents scolaires, de sport, de vacances et de loisirs.

Les accidents domestiques constituent un problème majeur de Santé Publique. Chaque année en France, cinq millions de personnes en sont victimes et parmi elles figurent près d’un million et demi d’enfants. De plus, ils sont la première cause de mortalité infantile, avec en moyenne 500 décès d’enfants de moins de 15 ans par an, selon l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm).

Les enfants de moins de 5 ans sont les plus touchés par ce phénomène avec, selon l’Institut de Prévention des Accidents Domestiques, 85 accidents domestiques sur 100 accidents. De plus, ils sont dans un âge de passivité où les parents ont la responsabilité face aux risques d’accident. C’est pourquoi j’ai décidé de centrer mon étude sur cette population.

Ces accidents ont à la fois un coût humain et économique. En effet, ils entraînent des conséquences pour les personnes accidentées qui gardent souvent des séquelles physiques ou affectives si par chance leur accident n’a pas été mortel, et pour la collectivité sur le plan économique et social.

C’est ainsi une réalité quotidienne qui nécessite une prise de conscience collective. Dans cette optique, afin de sensibiliser le public, de nombreuses campagnes nationales de prévention des accidents domestiques de