Les actes administratifs non unilatéraux
I. PRESENTATION GENERALE – ANALYSES DES DOCUMENTS ANNEXES A LA PLAQUETTE
A. Rappel du contexte d’étude
1. Définitions contenues dans le cours
L’acte unilatéral est le procédé traditionnel de la puissance publique, il est au centre des relations et des phénomènes de pouvoir, d’autorité légitime dont la puissance publique a le monopole.
L’AAU est une manifestation de volonté destinée à produire des effets de droit. Par effet de droit, on entend modification de l’ordonnancement juridique donc affectation des relations juridiques existantes. Le premier critère de l’acte unilatéral est la normativité, ie son caractère décisoire. Ce caractère décisoire est crée par l’acte unilatéral de manière inégalitaire car l’acte permet clairement de distinguer l’auteur de l’acte du destinataire.
SYNTHESE
► Étymologie oblige, on présente parfois ▪ l’acte unilatéral comme émanant d’un seul côté, ▪ et l’acte plurilatéral (plus communément appelé "contrat") comme émanant de plusieurs côtés – dans "unilatéral" et dans "plurilatéral", on rencontre le latin latus qui signifie côté, et, par extension, auteur ou partie.
► Cette présentation prête à confusion. ➢ Ce n’est pas le nombre de leurs auteurs qui distingue substantiellement l’acte unilatéral de l’acte plurilatéral - le critère de la distinction n’est pas quantitatif. Bien entendu, un acte qui n’a qu’un seul auteur est nécessairement unilatéral. Mais un acte qui a plusieurs auteurs n’est pas nécessairement un acte plurilatéral. En effet, comme l’acte plurilatéral, l’acte unilatéral peut fort bien avoir plusieurs auteurs.
Exemples d’actes administratifs unilatéraux ayant plusieurs auteurs : un arrêté interministériel ou un arrêté pris conjointement par deux maires pour réglementer un domaine commun à leurs deux communes.
➢ Ce n’est pas non plus l’absence de consentement du