Les amortissements
Lors de l’entrée dans le patrimoine, les immobilisations ont été comptabilisées à leur coût d’acquisition qui constitue leur valeur d’entrée.
A la clôture de l’exercice, il convient d’évaluer les immobilisations, de manière extra-comptable, afin de constater si leur valeur, à la clôture de l’exercice, dite valeur d’inventaire est, ou non restée égale à la valeur d’origine.
Or, la comptabilité doit donner une image fidèle. Aussi il faut constater comptablement la perte de valeur des actifs immobilisés. C’est pourquoi on définit des immobilisations amortissables.
Introduction : qu’est-ce que l’amortissement
Les immobilisations sont des biens durables. Leur coût d’achat est donc une dépense qui génèrera des profits (avantages économiques futurs) pendant un certain nombre d’années. La répartition dans le temps du coût initial d’une immobilisation est qualifiée d’amortissement
C’est un processus de répartition des coûts, cela correspond à la consommation des avantages économiques futurs.
L’ amortissement d’un actif est la répartition systématique de son montant amortissable en fonction de sa durée d’ utilisation. Il traduit la consommation des avantages économiques futurs.
Le plan d’amortissement est la traduction comptable de la répartition de la valeur amortissable.
Il s’agit donc de préciser :
➢ la valeur amortissable appelée aussi base amortissable soit le coût d’achat – valeur résiduelle
*Valeur résiduelle : montant net de coûts de sortie attendus qu’une entité obtiendrait de la cession de l’actif sur le marché à la fin de son utilisation (valeur déterminée au moment de l’achat).
➢ la durée et le rythme de consommation des avantages économiques : durée d’utilisation (et non durée de vie) Cette durée permet de calculer le pourcentage de perte de valeur par an de l’immobilisation le taux d’amortissement
➢ la