Les animaux malades de la peste, la fontaine
Jean de La Fontaine
Introduction :
- Rapport de force entre forts et faibles et plus particulièrement la question de l’injustice intéresse les moralistes du 17e siècle.
- La Fontaine montre l’organisation sociale de son temps et la monarchie absolue par le biais des animaux
- On a toujours lion=roi, animaux domestiques=faibles.
- Dans cette fable, l’art de La Fontaine mène la fiction animale et la réalité humaine
- Lecture linéaire : peste = terreur => prologue puis dialogue essentiellement qui propose réflexion collective sur la faute où chacun s’absous, puis apparition maladroite de l’âne qui précipite le dénouement.
I) Un tableau terrifiant de la peste
A- Une présentation très dramatisée de la maladie
- Passage descriptif :
Peste est une maladie humaine
On peut se souvenir d’une peste récente ou historique
Procédés emphatiques
Personnalisations : « faire la guerre »
Procédé hyperbolique « l’Achéron » (fleuve de l’Enfer)
Lexique de la tragédie «terreur» …
Vocabulaire terrifiant pour recréer la peste « mal » …
- La crainte religieuse du fléau
Interprétation religieuse dès le 2e vers : « ciel ».
Maladie => punie.
Elle signale la culpabilité des hommes qui perdurent pendant toute la fable.
Le nom de la maladie n’est pas désignée tout de suite : périphrase de 3 vers
Pronoms avec réticence => insistance pour traduire la crainte de la maladie
B- Un tableau de ses conséquences = le dégoût de la maladie
- La peste est une maladie « totale » et condamnée à court terme => chiasme « ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés »
- Le fléau s’étend à tout le monde animal
- Assonance en « ou » et en « an » => montre la fatigue « mourrons »
- Le monde animal est condamné.
II) Les vers 15-48 = une entreprise d’auto-absolution
A- Le discours du roi
- Le lion établit un conseil : prend