Les animaux malades de la peste
Jean de La Fontaine
1ère partie, v. 1-14 : la peinture de la peste.
Cette première partie décrit la peste, fléau moins fréquent au XVIIème siècle, mais qui avait laissé de terribles souvenirs. Allusions aussi à l'Achéron (fleuve des enfers ; il fallait payer son passage, d'où la richesse !). On voit ici se mettre en place la symbolique animale : opposition entre les prédateurs (Loups, renards) et les proies (innocentes !), entre animaux belliqueux et pacifiques (les tourterelles, symbole de l'amour).
Le ton est tragique et solennel, la tragédie doit emplir le lecteur de terreur et de pitié. -importance du champ lexical de la peur -------sonorité des fins de vers avec le son « r » -gradation du danger que représente la peste avant qu’elle soit nommé v4 -le ciel est une métonymie pour parler de Dieu, car il ne faut pas prononcer les mots sacrés, il est de même pour l’enfer « acheron » v5 et le diable et la peste évoqués par le mot «mal» .
Le champ lexical du mal amène à la punition (la peste) et donc à la recherche du coupable (l’âne).
2ème partie, v. 15-33 : le discours du Roi qui propose une solution.
Il apparaît même comme un bon roi, qui prend en charge l'avenir de son royaume. Il propose le sacrifice "du plus coupable", argumente par des références historiques, invite son Conseil à suivre son exemple (impératifs 1ère pers. pluriel), et commence son examen de conscience.
Il s'accuse donc d'avoir tué des moutons... et même parfois le berger : voir l'usage ironique de l'hétérométrie, qui met en valeur, dans