Tout d’abord, dans le texte « Les animaux malades de la peste » indique que la justice pénalise les plus faibles. En effet, les animaux comme les moutons sont considéré comme des êtres sans importances. Le renard entreprend de disculper publiquement le lion en indiquant que les moutons sont des espèces inférieurs et que ce n’est pas un crime de les manger: « Eh bien, manger moutons, canaille, sotte espèces… ». (V.36-37) Le renard détaille la qualité des victimes et utilise une gradation de dénominations péjoratives pour les dévaloriser, sous-entendant ainsi que la faute n'est pas grave. Il nomme les moutons et ensuite les distinguer comme des canailles et espèces sottes. L’on remarquera le ton vif, avec l’exclamation initiale, la question rhétorique et sa réponse répétée. Les moutons sont aussi traités de canaille, au singulier car c’est l’espèce entière qui est ainsi disqualifiée : le terme a désigné le bas peuple et a remplacé « chiennaille ». Sotte espèce traduit aussi le mépris de caste : s’ils sont sots (sic), ils méritent la mort. Suite, il insiste que les espèces inférieurs sont mangeables et que même si le Lion les mange, ce n’est pas considéré comme un crime. Cela prouve que les faibles n’ont pas d’importance et sont facilement remplaçable même s’ils sont faussement jugés.

En outre, l’acte du mouton est considéré comme un crime. Le texte indique que manger de l’herbe est considéré comme un acte horrible : « Manger l’herbe d’autrui! Quel crime abominable! ». La vers précédante indique que c’est un cas pendable : « Sa peccadille fut jugée un cas pendable. » Ces deux vers sont des hyperboles qui démontres que l’acte du mouton est considéré comme un crime abominable. Le loup dit que le "pêché" de l’âne, manger de l'herbe, est plus grave que celui commit par le lion de manger des moutons et le berger. Cet animal joue aussi un rôle d’avocat défenseur du lion par le fait même du renard, de flatter le roi, et excuse aussi le lion de ses graves délits car si